Le 28 décembre 1895 à Paris, au sous-sol du Grand Café, les frères Lumières organisaient une première projection publique payante d’images animées. Cent trente ans plus tard, le cinéma est considéré comme un nouveau médium pour les personnes en situation de handicap, qui apprivoisent la caméra en autodidactes, faute de formations audiovisuelles adaptées à leurs besoins, ou parce qu’il parut plus simple de les garder à l’écart. Heureusement, nous surfons actuellement sur la vague « inclusive » au Canada, qui participera — espérons-le — à un changement de paradigme.
Pour Miguel Sorto, initiateur et directeur du Festival International de Cinéma Adapté de Montréal (FICAM) [1], c’est l’industrie entière qu’il faut adapter, en commençant par les salles. Le « cinéma adapté » ne présuppose donc pas un courant cinématographique qui aurait échappé au flair des théoricien·ne·s, bien qu’il commence à prendre son erre d’aller. Pour la 3e édition du FICAM, des centres communautaires ont mis à l’affiche une programmation conçue pour rapprocher le cinéma de la diversité capacitaire [2]. Le but a été atteint, à très petite échelle. Au forum d’ouverture « Art, numérique et mieux-être », qui a lancé les activités, je me suis creusé la tête afin de trouver l’angle idéal pour honorer la couverture transversale de l’événement déployé sur cinq jours. Assise en alliée [3] parmi l’heureuse assemblée et quelques caniches (des chiens guides), j’ai cru bon de laisser ma perspective — ma subjectivité différemment incarnée — dialoguer avec celles présentées à l’écran, adoptant une posture d’accueil plutôt qu’un jugement critique.
Le FICAM en cinq points principaux :
→ Un lieu d’échanges.
→ Une leçon d’humilité.
→ Une scène qui braque les projecteurs sur ce qui nous unit.
→ Une thérapie collective qui délie les langues en engageant un dialogue sur des sujets tabous dans un climat de bienveillance.
→ Une alternative aux mentalités empreintes de préjugés qui classent la « différence » dans une catégorie dite « minoritaire ».
:: Les lauréats du Festival de Cinéma Adapté de Montréal [FICAM 2024]
« Le propre du cinéma est de mettre en évidence la dimension intersubjective, relationnelle de notre perception : perception de l’autre, avec l’autre, de l’un avec l’autre, attention pour ce qui relie et pour ce qui sépare les êtres conscients. » [4]
Le FICAM permet une rencontre. Un face-à-face inconfortable au départ, certes, mais qui guérit tous les partis impliqués. L’art, c’est une manière de surmonter nos malaises et nos incompréhensions en se rejoignant dans notre humanité.
L’Organisation mondiale de la santé estime qu’une personne sur six dans le monde est atteinte d’un handicap important. Un public cible existe donc pour ces films, même s’ils peinent à être financés et distribués. Il y a du pain sur la planche pour rendre le cinéma accessible, mais le jeu en vaut la chandelle. Les particularités propres à chaque handicap exigent des formes d’adaptation personnalisées. Malgré tous les efforts déployés par l’équipe du FICAM, les subtilités scénaristiques tombent parfois « dans les craques » des traductions. C’est cette interférence qui participe à l’originalité de Poésie de mains (Hodan Youssouf, 2023). Sans paroles ni interprète, la réalisatrice déstabilise les non-signant·e·s incapables de décrypter son message. Sa chorégraphie, démultipliée au montage, a quelque chose d’une silencieuse « chorale spirituelle » où chaque geste cache un mot qui disparaît en volutes de fumée ou dans une mer de possibilités.
:: Poésie de main (Hodan Youssouf, 2023) [Vidéographe]
L’ère du cinéma muet étant révolue, l’inclusivité pour les personnes sourdes repose aujourd’hui sur une standardisation des plateformes numériques, notamment par l’adoption du sous-titrage codé [5]. Dans Nos vies masquées (2024), les réalisatrices Marie-Andrée Boivin et Vicky Blouin s’entretiennent avec douze personnes sourdes pour témoigner de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur leur quotidien. La perte d’autonomie causée par le port du masque sans fenêtre qui empêche la lecture labiale est exemplifiée par des sous-titres volontairement floutés, qui traduisent partiellement les signes des interlocuteur·ice·s. Cette stratégie aurait pu être poussée davantage, nous confrontant à ce bris de communication, qui a généré la frustration, puis l’isolement. Au bout du compte, Nos vies masquées révèle un système de santé mal préparé pour faire face à de tels bouleversements.
:: Nos vies masquées (Marie-Andrée Boivin et Vicky Blouin, 2024) [Groupe Intervention Vidéo]
La vidéo description [6] et l’audio description [7] démocratisent le cinéma aux personnes aveugles ou malvoyantes. Dans Ma Perception (Benoit Maestre, 2024), l’audio description est autoréférentielle :
« Un ciel bleu. La voix de l’audio description. Elle ne veut pas tout décrire. Tout dire. Elle ne trouve pas toujours les mots. Elle veut restituer. Faire ressentir. Laisser fuir les images. Elle ferme les yeux. Elle dit qu’elle ferme les yeux. Nous ne le voyons pas. Les images sont parfois invisibles et se laissent imaginer. »
:: Ma perception (Benoit Maestre, 2024) [UNADEV / La Trame]
L’audio description est habituellement objective. Au sein de ce documentaire, elle devient un personnage de fiction. La voix calme et féminine exprime son opinion sur ce qui lui est présenté. Cette ambiguïté est décuplée, lorsqu’elle commence à parler d’elle-même à la troisième personne. Cet illéisme, sorte de trouble dissociatif de l’identité, participe à déjouer, derechef, nos préconceptions.
L’absence d’une catégorie « Public sourd-aveugle » au FICAM s’explique par la complexité du défi. L’afficheur braille semble être l’option la plus concrète pour offrir une expérience cinématographique. Certains modèles permettent même une interaction en temps réel. Or, la démarche relève peut-être de l’art immersif, plus précisément d’une narration multimodale interactive qui sollicite les sens fonctionnels. Rêvons d’une histoire racontée par la température, l’association d’arômes, les vibrations et les reliefs.
« Même si j’ai des souvenirs du monde visible, l’invisible prend le dessus. Je ne vais plus voir un arbre en tant qu’arbre (écorce, branche, feuillage), mais si tu viens me le décrire, je ne vais voir que sa substance. Depuis que je suis en cécité, je peux me reconnecter à l’essentiel, à mon essence. »
— Hélène Yapi, participante au documentaire Ma Perception
Les films qui transmettent des représentations du monde différemment incarnées dans la chair transfigurent le cinéma, car la pleine capacité sensorielle est souvent tenue acquise sur toute la chaîne de production — de la pré-production à la distribution — ce qui résulte en une offre massivement unilatérale qui mène à l’aplanissement des perceptions plurivoques. Une étude phénoménologique [8] de ces œuvres permettrait de comprendre comment, même dans la privation sensorielle, l’humain définit son champ d’expériences. Ce champ est constitué par l’ensemble des phénomènes qui se présentent à la conscience dans un contexte donné. Par la description, un ressenti émerge en révélant la relation entre le·la spectateur·ice et l’œuvre.
Dans Visual Snow (2023), la documentariste émergente Lucile Bienvenu découvre qu’elle est atteinte du « syndrome de la neige visuelle ». Elle nous immerge dans sa condition — une persistance de points scintillants — par des effets de pixélisation. Nous adoptons souvent son point de vue, comme si nous naviguions sur le bureau de son ordinateur. Elle superpose les fenêtres de recherche à la façon d’une enquêteuse qui parcourt fiévreusement un dossier classé dans l’espoir de dénicher l’indice qui trahira le meurtrier. Le montage dynamique transmet la courbe de progression de son anxiété. Entre médecine conventionnelle, autodiagnostics en ligne et thérapies alternatives, la quête pour trouver un traitement à sa maladie rare est incessante.
:: Visual Snow (Lucile Bienvenu, 2023) [GREC]
Le handicap est situationnel, c’est-à-dire qu’il ne relève pas d’une spécificité personnelle, mais que l’environnement l’impose. En autres mots, la société le crée. À Montréal, des organismes de bienfaisance tels que La Gang à Rambrou ou les Productions Spectrum participent à un renversement de la situation en formant des gens ayant reçu un diagnostic de déficience intellectuelle ou d’autisme afin qu’ils développent leurs talents artistiques. L’intention est louable, mais leur insertion dans le milieu professionnel n’est pas encore tout à fait obtenue. Il existe peu de données pour quantifier l’avancement mis en marche par ces initiatives pour les personnes neurodivergentes. Toutefois, Mouloud Boukala, professeur à l’Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les médias, les handicaps et les (auto)représentations, a mis en place une base de données [9] sur les représentations médiatiques du handicap et de la sourditude au Québec sur une période s’échelonnant de l’an 1980 à 2020.
:: Documentaire La Gang à Rambrou (La Gang à Rambrou, 2023) [CAMION]
Au FICAM, nous sommes confronté·e·s à nos fragilités, mais surtout réconcilié·e·s à nos forces insoupçonnées. Le cinéma « adapté » ou « accessible » — le bon terme reste à débattre — suit une vocation sociale, non par choix, mais par nécessité. Permettons aux artisan·e·s de la diversité capacitaire de définir leurs propres rythmes et grammaires cinématographiques, sans leur imposer les standards de la « grosse machine du show-business ». Dans une industrie qui dépend de technologies qui évoluent vers l’homogénéité avec l’adoption massive de l’intelligence artificielle [10], ces œuvres sont essentielles pour diversifier le paysage culturel. Elles nous font repenser notre relation au monde visible et invisible, sans considérer nos sens comme « allant de soi ».
*
Mariane Laporte : Il existe plusieurs définitions du verbe « adapter ». En cinéma, on pense spontanément à transposer une œuvre ou une technique d’un genre ou d’un mode d’expression à un autre pour viser une destination nouvelle. Comment définiriez-vous le « cinéma adapté » ?
Miguel Sorto : La plupart des salles de cinéma ne sont pas adaptées pour les fauteuils roulants. Ça m’a toujours semblé être un gros problème. Je voulais aussi insister sur l’idée que c’est l’industrie entière qu’il faut adapter, y compris nos façons de percevoir et de vivre le cinéma.
D’ailleurs, l’adjectif « adapté » suscite des débats. Le professeur Mouloud Boukala [titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les médias, les handicaps et les (auto)représentations à l’UQAM] m’a mentionné que le « cinéma adapté » pouvait être interprété comme un cinéma fait par des personnes valides adapté pour des personnes en situation de handicap. Ce n’était pas du tout mon intention. Une de ses suggestions est de parler de « cinéma accessible ».
ML : Donc, pour vous, le « cinéma adapté » est surtout né de ce besoin d’adapter les lieux et l’industrie, plutôt que d’une réflexion sur un courant cinématographique ?
MS : Exactement. À l’origine, mon but était très concret : rendre les salles de cinéma accessibles aux personnes en fauteuil roulant. Et ensuite, j’ai élargi aux autres formes de handicaps.
ML : Combien de sièges faudrait-il enlever pour accueillir les fauteuils roulants dans les salles de cinéma ?
MS : Il faudrait enlever toute la rangée de sièges de devant, pour que les gens en fauteuil roulant puissent avoir un peu de recul. Il faut aussi cultiver cette clientèle. Parce que oui, on peut aménager les salles, mais encore faut-il que la communauté vienne voir les films. On ne l’a pas vraiment initiée au cinéma. C’est là où le FICAM intervient.
ML : Souhaiteriez-vous disperser les projections sur l’année au lieu de les condenser en une semaine ?
MS : Oui. Ce serait aux communautés de s’approprier le concept et de planifier des moments propices. Avoir mis en place un comité de sélection constitué de personnes sourdes et aveugles pour cette 3e édition, c’est déjà une grosse réussite.
ML : Supervisais-tu les choix du comité de sélection ?
MS : Le conseil d’administration a fait une première sélection en fonction des critères artistiques ou des objectifs du festival, mais ce sont les communautés qui ont eu le dernier mot.
Pour les films traitant de handicap mental, ce sont nos amis de La Gang à Rambrou qui s’en occupent. Ils sont hyper enthousiastes. Je leur ai conseillé de limiter le comité à trois personnes. Ils m’ont répondu : « Ah non, on va tout regarder en groupe ! » Je ne sais pas comment ils vont gérer ça ! [rires] L’autre jour, je suis allé leur remettre leur trophée. Suzanne Beaulieu, la directrice de l’organisme m’a dit : « Maintenant, on a une raison de faire un nouveau film l’année prochaine. » C’est leur vocation : encourager les gens ayant reçu un diagnostic de déficience intellectuelle ou d’autisme à s’immerger dans les arts. Alors je leur ai dit : « Oui, allez-y, montez des projets. Moi, j’ai une caméra, je peux vous la prêter. On s’organisera. »
ML : Est-ce que vous vous êtes inspiré d’autres festivals lorsque vous avez fondé le FICAM ?
MS : Oui, il y a des exemples comme le ReelAbilities Film Festival, qui existe à New York, Toronto et d’autres grandes villes. Ces festivals programment des œuvres sur et par des personnes de la diversité capacitaire.
ML : À votre avis, le « cinéma adapté » s’adresse-t-il principalement à la communauté concernée ou à un public plus large ? Parce que beaucoup d’œuvres semblent porter une double mission : celle de guérir, mais aussi de sensibiliser.
MS : Les deux, idéalement. Je veux que les personnes en situation de handicap puissent se reconnaître à l’écran, mais aussi qu’elles partagent cet espace avec des personnes sans handicap. Pour moi, l’utopie du FICAM, c’est que ces deux publics puissent se côtoyer, échanger et briser les préjugés. The Healer, (BAM Arts Inc., 2023), c’est peut-être le plus bel exemple.
:: The Healer (2023) [BAM Arts Inc.]
ML : J’avais parfois l’impression de redécouvrir mes propres sens à travers leurs films. Leur appropriation du médium renouvelle la grammaire du cinéma hollywoodien classique, mais j’ai aussi ressenti le poids du militantisme « imposé ». J’ai l’impression que ces communautés aspirent à une forme d’émancipation. Si cette responsabilité disparaissait, quels nouveaux récits pourraient émerger, à votre avis ?
MS : Ça me rappelle un commentaire de Matthew Courtemanche, un réalisateur sourd et mulâtre. Dans ses films, il aborde le racisme de sa perspective unique : celle d’une personne sourde. Il transcende la question de son handicap pour explorer des thématiques universelles, comme le racisme. Ce genre de démarche montre bien que le handicap n’est qu’un point de départ pour raconter des histoires qui résonnent avec tout le monde.
ML : Pensez-vous que FICAM pourrait devenir une catégorie au sein de festivals établis comme les RIDM, ou préférez-vous maintenir son indépendance ?
MS : Ça pourrait être une étape intéressante, mais je reste prudent. Si on devient une catégorie, il y a un risque que le public concerné reste isolé, qu’on tombe dans une segmentation. Ce n’est pas ce que je veux. Mon but, c’est l’inclusion.
ML : J’ai remarqué qu’il n’y avait pas de catégorie « Public sourd-aveugle » au FICAM. Comment expliquez-vous ceci ?
MS : Honnêtement, ça coûte cher. Ce serait vraiment bien qu’on les intègre un jour. Il y a des écrans tactiles où tu peux ressentir des textures, des reliefs, des trucs comme ça. Encore une fois, comme le disait Thomas Gaudy de Ludociels pour tous [une entreprise d’économie sociale basée à Montréal qui a pour vocation de favoriser l’accessibilité et l’inclusion numérique], on dépense pour adapter les jeux vidéo, mais pour d’autres secteurs, ça reste marginal.
ML : Quel est l’objectif principal du FICAM ?
MS : Je pense qu’on veut que ce soit… normal. Autant dans la production qu’à l’écran, que ce soit juste naturel. Il y a environ 20 % de la population mondiale qui vit avec une forme de handicap, et nous, on pourrait bien finir par être dans cette situation un jour.
ML : Le rythme s’accélère tellement, que ce soit dans la vie ou dans les œuvres qu’on produit. Ça ajoute un défi d’adaptation constant, non ?
MS : On a l’intelligence artificielle qui commence à nous aider là-dessus. Maintenant, un travail qui aurait pris un an est ramené à un mois.
ML : Existe-t-il des critiques de cinéma issues des communautés sourdes et/ou aveugles au Québec ?
MS : Non, pas à ma connaissance.
ML : Si je veux rendre mon article accessible, quelle serait la meilleure façon de procéder ?
MS : La première étape, c’est de partager ton article avec le plus grand nombre d’organismes qui travaillent avec ces communautés. Par exemple, Moelle Épinière et motricité Québec, c’est l’un des plus gros organismes pour les personnes en situation de handicap. Ensuite, il faudrait approcher d’autres groupes et faire un suivi. Il faut aller vers eux, leur présenter ton travail et leur demander leur avis. Ensuite, tu peux proposer qu’ils le mettent dans leur infolettre ou qu’ils le partagent à leur réseau. C’est comme ça que tu développes un public.
ML : J’aimerais que mon article allume une flamme, qu’il inspire les personnes de la diversité capacitaire à inventer leur propre cinéma et à en devenir les penseur·e·s critiques.
MS : Allumer cette flamme, c’est essentiel. Mais il faut que cette flamme soit universelle, qu’elle nous touche tous. C’est un univers tellement nouveau pour ces personnes. C’est comme donner un pinceau à un enfant : tu ne sais pas encore ce qu’il va créer, mais tu sais que ce sera unique.
Liens pertinents : Site web : https://www.ficamontreal.ca/ Faire un don : https://www.ficamontreal.ca/about-2 Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=xjVmwc4OPwc&list=TLGGaG_E3jA39WUxMTExMjAyNA&t=26s |
[1] Cette année, les lauréat·e·s sont Kylan, le pup sourd (Catégorie « Public sourd », Sylvain Gélinas, 2022), Passion du rire (Catégorie « Art et handicap » Pierryves Dubois, 2024), Documentaire La Gang à Rambrou (Catégorie « Handicap mentaux et neuroatypiques », La Gang à Rambrou, 2023), Tazza Superstar : le son au bout des pattes (Catégorie « Amour et handicap », Marie-Andrée Boivin et Vicky Blouin, 2022) et Les yeux noirs (Catégorie « Public aveugle », Nicola Lemay, 2011).
[2] Le terme privilégié pour désigner la diversité physique, intellectuelle, cognitive, sensorielle, d’apprentissage, de langues et de moyens de communication.
[3] Le terme a souvent été employé pour désigner les personnes qui viennent en aide ou soutiennent les communautés issues de la diversité capacitaire.
[4] Stefan Kristensen, Maurice Merleau-Ponty, une esthétique du mouvement, Archives de Philosophie, Tome 69 (2006/1) : 123-146, https://doi.org/10.3917/aphi.691.0123.
[5] « La traduction d’un contenu sonore par des sous-titres apparaissant à l’écran. En plus de rendre les mots prononcés, le sous-titrage codé donne l’identité de la personne qui parle, indique l’émotion qu’elle ressent et, au moyen d’icônes, mentionne la présence d’autres éléments, par exemple de la musique (♪♪). » Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (2024, 27 septembre). Sous-titrage codé : Information sur la télévision. Consulté le 5 décembre 2024, à l’adresse https://crtc.gc.ca/fra/info_sht/b321.htm.
[6] « Une narration ajoutée à la piste sonore pour décrire des détails visuels importants qui ne peuvent être compris seulement à partir de la piste sonore principale. » Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (2024, 26 septembre). Description vidéo : Information sur la télévision. Consulté le 5 décembre 2024, à l’adresse https://crtc.gc.ca/fra/info_sht/b322.htm.
[7] « Une voix hors champ produite par un animateur ou un annonceur qui lit à haute voix le texte de l’émission ou qui décrit les éléments clés, les images ou les graphiques diffusés à l’écran. » Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. (2024, 26 septembre). Description vidéo : Information sur la télévision. Consulté le 5 décembre 2024, à l’adresse https://crtc.gc.ca/fra/info_sht/b322.htm.
[8] « Méthode philosophique mise en œuvre par Husserl, visant à faire apparaître, par la description de phénomènes, les structures de la conscience et à atteindre les essences pures des choses. » Académie française (n.d.). Dictionnaire de l'Académie française (9ᵉ éd.). Consulté le 5 décembre 2024, à l’adresse https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P1956.
[9] Chaire Média et Handicap. (n.d.). Base de données sur le handicap et la sourditude. Université du Québec à Montréal. Consulté le 5 décembre 2024, à l’adresse https://chairemediashandicaps.uqam.ca/base-de-donnees/.
[10] Mon article « République populaire du Canada » vous en donne un aperçu.
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