A QUIET PASSION
Terence Davies | Angleterre | 2016 | 125 minutes | Les incontournables
Le problème avec la grande majorité des biopics sur des artistes, c’est qu’ils sont réalisés par des tâcherons qui sont complètement dépassés par leur sujet, et qui se contentent de filmer au ras du sol parce qu’ils seraient bien incapables de voir dans l’art quelque chose de plus qu’une plate imitation de la vie ; à l’inverse, ce qui peut être extraordinaire avec ces biopics, c’est qu’ils sont parfois signés par d’autres artistes, qui connaissent mieux que quiconque la nature transcendante de l’art, et qui peuvent ainsi élever leur caméra vers ce qui autrement resterait invisible. Terence Davies, évidemment, fait partie de cette deuxième catégorie trop rare (et Dieu sait que ses mouvements de caméra sont émouvants !) D’Emily Dickinson (une Cynthia Nixon virtuose), il ne tente ni de traduire sa poésie en images (il aime trop le rythme des mots, sa mise en scène s’efface pour leur laisser toute la place), ni de l’interpréter à travers sa vie personnelle (le pire crime des biopics) : il représente plutôt l’âme derrière l’art, et son combat éprouvant pour préserver son intégrité. Les premières déclarations féministes, fières et rebelles, peu à peu deviennent colériques et amères, l’absence de reconnaissance et le poids du non-conformisme deviennent difficiles à porter, au point que Dickinson s’enferme dans la maison familiale (toujours le cœur des films de Davies), en retrait d’un monde qui ne sait pas la voir. La postérité, l’immortalité par l’art, ou la religion, n’offrent que de piètres consolations aux souffrances de la chair : l’art de Davies, toujours fondé sur le souvenir, arrive en quelque sorte trop tard puisqu’Emily Dickinson aspirait à vivre au présent plutôt que de survivre dans nos souvenirs. Ce qui fait d’A Quiet Passion le film le plus douloureux de l’année, et celui qui est porté par le plus bel espoir, comme si Davies essayait désespérément de défier le temps pour témoigner à Dickinson de tout ce qu’elle a légué — à lui et à nous. (Sylvain Lavallée)
APNÉE
Jean-Christophe Meurisse | France | 2016 | 89 minutes | Temps ø
« Marivaux parlait très bien de l’amour à son époque, mais il y a d’autres façons de le faire aujourd’hui. » — Jean-Christophe Meurisse. Apnée, première incursion cinématographique du metteur en scène Jean-Christophe Meurisse et de sa troupe de théâtre Les Chiens de Navarre, accompagne les acteurs Céline Fuhrer, Thomas Scimeca et Maxence Tual — un trio d’amoureux désireux de se marier en cette qualité — tout au long d’unfilm à sketches sortant des codes habituels, dans un grand théâtre de la vie, traînant dans son sillage une culture de dix années de théâtre. Deux hommes, une femme. L’un est timide et profilé, l’autre rassurant et trapu, puis il y a la douce et candide. On doit la première scène d’Apnée à une anecdote brésilienne : une fois, lors d’une soirée alcoolisée, un maire aurait décidé de marier ensemble trois personnes. Le maire fut radié, mais la beauté du geste impulsif et l’idée de légiférer toutes les formes d’amour aura été une inspiration et un point de départ pour l’homme de théâtre et réalisateur. Le théâtre de Meurisse n’est pas un théâtre formel, mais avant tout un théâtre d’acteurs : cathartique, organique, spontané et généreux. On trouve forcément dans la démarche du réalisateur les mêmes codes que dans son travail de metteur en scène ; à savoir une manière « originelle plutôt qu’originale » de mettre en scène, puisant dans le théâtre grec antique, tandis que les acteurs improvisaient en fonction d’un public qui leur lançait des thèmes. Meurisse amène ainsi un scénario et des situations là où ses acteurs ont une liberté d’improvisation, et deviennent provisoirement auteurs de leurs propres textes. Pour Meurisse encore, le théâtre est fait pour déranger et introduire l’expression du « ça », c’est-à-dire « notre masque social et notre réalité pulsionnelle » ; c’est le terrain de l’inconscient, le lieu où s’abandonner. « Tuer le surmoi », ce que Meurisse aime dans le cinéma ou le spectacle vivant, c’est une approche complètement Dada. À travers le trio d’amoureux d’Apnée se trame une vie à part, où rien n’est cadré ni normalisé, et où les besoins profonds les plus anormaux sont légitimes et mis en avant. Outre le bain à trois en vitrine, l’autruche croisée au supermarché, on y retrouve le personnage de Jésus crucifié sanguinolent des Armoires Normandes, un moment sympathique absurde et burlesque à la Life of Brian des Monty Python. Apnée est une sorte de bateau ivre aux dialogues subversifs sur ton ingénu, avec ses propos impertinents, sa pensée anarchiste, tout à la fois enfantine et libertine. Un coup de fraîcheur déjanté qui tient la route un temps pour étancher notre soif, avant de s’essouffler un brin vers la fin. L’occasion rêvée de mettre à l’épreuve nos failles inconscientes. (Anne Marie Piette)
AQUARIUS
Kleber Mendonça Filho | Brésil | 2016 | 142 minutes | Les incontournables
Kleber Mendonça Filho fait suite à Neighboring Sounds avec Aquarius, un thriller dense abordant les questions complexes de responsabilité et de richesse, sur fond du développement effréné de Recife (ville natale de Mendonça Filho et 6e ville du Brésil). On y suit Clara (magistrale Sônia Braga, prix d’interprétation féminine au dernier Festival de Cannes), une journaliste musicale retraitée refusant catégoriquement de céder son appartement à des développeurs immobiliers. Dernière résidente du complexe d’appartement Aquarius — théâtre de plus d’une révolution culturelle — elle y vit seule et aisée depuis le décès de son mari, qui lui a légué un large héritage et permis de racheter une partie du bâtiment. L’autre partie appartient d’ores et déjà à la compagnie immobilière, qui ira de plus d’une tactique d’harcèlement pour déposséder Clara des lieux. L’appartement en question (le dernier à être encore habité) est dans la famille depuis des générations et est devenu, au fil du temps, un véritable musée de la culture ; un lieu où la vie est inscrite à même les meubles et la musique qui berce le quotidien (Mendonça n’hésite pas d’évoquer les souvenirs qui leur sont associés de judicieux éclats mémoriels). Fort d’une mise en scène et d’un montage virtuose ouvertement inspiré du thriller paranoïaque, comme de ceux d’Hitchcock ou De Palma (tout en mouvements de grues et zooms langoureux, hypnotisant et anxiogènes), Mendonça nous raconte le quotidien de cette femme résiliente, qui vire tranquillement au cauchemar. Dressant à même sa diégèse un portrait transgénérationnel des lieux, et de ce rapport à la famille et à la tradition qui s’effrite avec le temps, Aquarius devient tranquillement un film hanté — tantôt par la culpabilité de Clara face à l’aisance de sa famille (et la responsabilité qui vient avec) ; tantôt par les condos et tours qui poussent sur le bord de la plage comme un cancer, et qui menacent d’engloutir toute notion d’identité culturelle (un cancer qui se rapproche d’ailleurs des quartiers plus pauvres situés au-delà de celui de Clara ; ailleurs, c’est les cinémas qui laissent place aux magasins d’électroménagers). Pour ainsi dire, Mendonça Filho relève le pari risqué de traiter du problème de l’embourgeoisement d’une perspective inusitée : celle d’une femme fortunée, éduquée, mais néanmoins résistante à cette idée très précise et résolument fausse du progrès. Aquarius oppose ainsi deux idées de la bourgeoisie et devient très vite un film sur le savoir-vivre et la responsabilité qui découle de la richesse. Celle de Clara passe entièrement par le corps, la fibre de son vécu — les victoires qu’elle possède en elle, sa sexualité, sa culture musicale, sa fierté d’appartenir à un moment précis (dans le monde comme dans l’Histoire), bref, à une communauté. Ainsi, le conflit dépasse son simple cadre immobilier : il devient celui de la responsabilité qui revient à tout un chacun (mais surtout aux plus fortunés) de préserver ces notions fondamentales, et de s’opposer à la menace sourde d’un cancer capitaliste, déraciné, globalisé, virtuel et par conséquent exportable à toute région du monde — déshumanisant les rapports humains, évinçant les familles, tuant la culture. (À sa sortie, la droite brésilienne appelait à un boycottage du film, nous confirmant, outre ses qualités cinématographiques indéniables, sa vitalité et son importance). (Ariel Esteban Cayer)
AUTRE PART (ELSEWHERE)
Ouananiche | Québec | 2016 | 66 minutes | Les nouveaux alchimistes
S’apparentant plus au mixage audiovisuel qu’à la mise en scène, le travail accompli ici par Ouananiche n’en est que plus hypnotique. Prétextant au documentaire sur le thème du voyage, il crée en fait une « impression » de voyage, usant d’une mosaïque de panoramas internationaux comme canevas d’une irrésistible expérience de montage. Tournés dans un noir et blanc somptueux, qui sacrifie la polychromie au profit des formes et des contrastes, ces différents panoramas, tournés à bord de véhicules mouvants dans différents pays du monde, sont accompagnés des témoignages scrupuleusement triés d’une douzaine d’intervenants, tous des voyageurs avides dont les réflexions philosophiques contribuent non seulement au rythme sonore de l’œuvre, mais à une certaine profondeur discursive. Ponctuées également de traces colorées, prismes jaunâtres ou bottines dorées, les images mouvantes sont exploitées surtout pour leur qualité graphique, contribuant moins à la représentation du voyage en tant que tel qu’à la topographie de l’enivrante bande sonore électronique. Sis à mi-chemin entre réalisme et impressionnisme, usant des images dans une perspective d’échantillonnage, Autre part s’apparente en effet à la performance d’un DJ, et comme dans le travail d’un DJ, la virtuosité mise en vitrine fluctue constamment. Alternant entre des plans banals de vagues moussantes et de fins treillis d’images urbaines superposées, frisant par moments le faîte de l’impressionnisme audiovisuel, Ouananiche crée finalement un captivant spectacle qui, bien qu’il pâtisse de quelques baisses de régime (et d’inspiration), mérite entièrement sa place parmi les nouveaux alchimistes, non loin de son excentrique compatriote, Déserts. (Olivier Thibodeau)
FALLOW
Laurent Van Lancker | Belgique | 2016 | 80 minutes | Panorama international
La métaphore est simpliste, mais pertinente, facilitant la lecture du film dès son premier plan. Dans ce plan, nous observons incrédules le ciel nuageux, filmé d’un inconcevable angle plongeant. Notre perplexité s’évapore pourtant assez vite, le temps d’un panoramique vertical vers les cimes des arbres, que nous découvrons toutes pointées vers le bas. De toute évidence, c’est le monde à l’envers que se déploie devant nous, lequel servira de diégèse au récit. En effet, Van Lancker propose ici un renversement de la réalité sociopolitique mondiale, transposant la crise des migrants dans une Europe hypothétique, ravagée par une guerre nucléaire l’ayant rendue stérile. Forcés par les circonstances à émigrer « vers le Nord », les deux protagonistes devront ainsi accéder aux demandes outrancières d’un passeur africain véreux, dont le rafiot exigu constitue pour eux le faîte de l’espoir. Débutant à la manière d’un film post-apocalyptique, genre dont il s’approprie presque tous les codes, Fallow s’efforce d’évoquer l’errance du héros, lequel est vu déambulant à travers des camps désertés et des champs de maïs rabougris, puis dans l’enceinte d’une ville désaffectée, théâtre de la misère quotidienne de survivants émaciés. Soucieuse de toujours demeurer à hauteur d’hommes, la mise en scène est parfaitement servie par une bande sonore sensuelle, émule précis du paysage phonique des personnages, lesquels semblent d’autant plus désespérés qu’ils se retrouvent souvent seuls avec les bruits de leurs pas. Éminemment volatile, la caméra se révèle tout aussi anthropomorphique, émulant par son mouvement incessant la qualité nomadique de l’existence intradiégétique, se substituant en outre au regard des personnages grâce à de très expressifs plans subjectifs. Or, cette caméra est carcérale également, coinçant ses sujets dans un cadre suffocant qui se substitue constamment au monde post-apocalyptique environnant, proposant simultanément aux protagonistes et aux spectateurs une expérience unique de communion avec l’âme migrante, orpheline négligée de la bourgeoisie mondiale. (Olivier Thibodeau)
SADAKO VS. KAYAKO
Kôji Shiraishi | Japon | 2016 | 98 minutes | Temps ø
Vestige anachronique de l’ère VHS, le spectre Sadako est désormais une légende urbaine à demi oubliée dans le Sadako vs. Kayako de Kôji Shiraishi – qui, comme l’indique un titre on ne peut plus explicite, oppose le fameux fantôme aux cheveux longs du Ringu d’Hideo Nakata à son homologue aux membres disloqués de la série Ju-on. Voici donc la J-Horror arrivée à ce point où les porte-étendard de ses franchises les plus connues peuvent désormais s’affronter dans des productions capitalisant essentiellement sur leur notoriété. Faisant écho à des longs métrages américains tels que Freddy vs. Jason ou Alien vs. Predator, le produit final ne se prend fort heureusement pas trop au sérieux : le ton oscille assez candidement entre l’ironie autoréflexive et le cabotinage pur, « l’horreur » à proprement parler n’étant plus une réelle préoccupation de la mise en scène qui se contente d’accumuler de manière assez mécanique les référents familiers pour satisfaire les attentes du spectateur rompu aux codes du genre. Le scénario, pour sa part, tente fort maladroitement de coordonner la rencontre entre deux trames narratives aux trajectoires apparemment parallèles ; il n’y arrive finalement qu’à moitié, les circonstances qui mènent au combat tant attendu relevant de la plus abracadabrante des logiques narratives. L’ensemble n’est pourtant pas déplaisant, le simple fait qu’un tel film existe nous rappelant un certain âge d’or trop souvent oublié du cinéma d’horreur japonais, ainsi que toute la mythologie s’y rattachant. La bande magnétique désormais désuète du Ringu original, bien plus que la crainte, inspire aujourd’hui la nostalgie. Voilà qui est, somme toute, dans l’ordre des choses. (Alexandre Fontaine Rousseau)
SUNRISE
F.W. Murnau | Allemagne | 1927 | 94 minutes | Ciné-concert
La Cinémathèque Québécoise a accueilli, pendant le FNC, deux hommes d’une extrême générosité : Friedrich Wilhelm Murnau, derrière la caméra, et Olivier Mellano, derrière sa guitare, tous deux étant, pour des raisons qui leur appartiennent, restés dans l’ombre pendant la projection. L’Aurore, ce classique des années 1920, sur une partoche originale jouée à la guitare électrisante, vraiment ? Et pourtant ! « Précision », « audace », « rigueur », « inventivité », « somptuosité », voilà quelques-uns des mots qui nous viennent spontanément en tête quand on revoit le film de Murnau… et que l’on découvre, bouche bée, la musique de Mellano. Car on a misé, ici, sur un mariage volontairement anachronique et prodigieusement inspirant, lequel nous permettait, à la fois, et grâce à ce décalage, de goûter, comme pour la première fois, ce chef-d’œuvre si bien connu, sans pourtant le dénaturer ni l’enterrer. Au contraire, la musique du guitariste français a su mettre en valeur la beauté plastique que l’œuvre du cinéaste allemand propose et a pu nous permettre de savourer aussi pleinement la charge éthique et esthétique qu’elle contient. Le film — l’histoire d’un homme s’escrimant, après avoir agi sous l’emprise d’une vamp de la ville qui convoitait son lopin, à regagner l’amour de sa femme, qu’il avait tenté de tuer — est, nul besoin de le rappeler, impeccablement maîtrisé. Le récit est finement ficelé, les acteurs sont solidement dirigés, les ombres et les lumières donnent un admirable relief à une mise en scène d’une richesse inouïe, toujours artistiquement cadrée. Bref, tout, dans ce film, nous rend béats d’admiration. Et le jeu de Mellano affronte et soutient cette virtuosité tout en assumant ses ruptures de ton. Il joue une musique qui tantôt supporte la diégèse (l’entraînant générique du début qui présente les vacanciers), tantôt surgit de l’univers de la fiction (la valse, la fête foraine), tantôt devient bruitage (aboiements de chiens, cloches d’église, klaxons d’automobiles), tantôt semble sourdre des personnages (l’homme qui entrevoit son acte meurtrier), tantôt se tait pour laisser d’interminables et gênants silences (dans le restaurant, quand le couple se retrouve, au terme de l’étourdissant voyage en tramway), tantôt, plutôt que d’accompagner ce que l’on voit, annonce ce qui s’en vient, preuve, s’il en est, que Mellano connaît le film par cœur et en lit le défilement comme s’il déchiffrait avec aisance sa partition. Le musicien racle, gratte, pince, caresse, tord sa guitare, lui fait cracher des sons que jamais nous n’aurions cru qu’elle recélait, nous faisant même oublier, parfois, qu’il est seul avec son instrument, et nous laissant même imaginer que, derrière lui, ils sont toute une bande, faisant vibrer un orchestre au grand complet. Le tout, à force d’insoutenable beauté, nous épuise joyeusement. Alors que le personnage du film tente de reconquérir sa femme après avoir voulu la tuer, c’est en nous tuant que Mellano nous conquiert. Ce qui nous conduit au déchirement suivant : tout au long de la projection, on est pressés de se lever pour applaudir, tout en désirant que ça ne s’arrête jamais. (Jean-Marc Limoges)
WEREWOLF
Ashley McKenzie | Canada | 2016 | 78 minutes | Focus Québec/Canada
Premier long-métrage de la cinéaste Ashley McKenzie, originaire du Cap-Breton en Nouvelle-Écosse, Werewolf se distingue d’emblée par son attitude vis-à-vis des lieux. McKenzie communique à merveille l’impression que ses deux protagonistes, Blaise et Nessa, n’ont aucune issue. Leur dépendance à la méthadone les contraint à exister dans une boucle infernale de doses quotidiennes, de petites jobines, de déambulations sans but ni fin, sur fond de maisons blanches dressées en rangs, qui trouvent écho dans la froideur des multiples corridors et cliniques fréquentées jour après jour après jour après jour. De même, leur enfer est gravé dans leur corps, que McKenzie cadre très serré — exacerbant à la fois leur isolement, physique et mental, leur relation malsaine, voire fusionnelle, et le vide intérieur qui les afflige —, un mal visible à même une peau d’une blancheur cadavérique (on repense à Déserts, évidemment). L’un tente d’aller mieux, tandis que l’autre sombre de plus en plus profondément et finalement, si Werewolf peine à transcender le cliché du film de couple junkie (de même que celui du bled canadien), on se permet néanmoins d’admirer l’audace de la mise en image, ainsi que la profonde empathie qui se dégage de l’ensemble. Autant de qualités qui dévoilent ici une auteure à suivre, qui, espérons-le, saura utiliser son talent considérable pour sonder des régions véritablement inexplorées.(Ariel Esteban Cayer)
PRÉSENTATION
OUVERTURE : TWO LOVERS AND A BEAR
JOUR 1
(Alipato, Death in Sarajevo, Diamond Island, Je me tue à le dire,
Safari, Sixty Six, The Death of J. P. Cuenca, Welcome to Iceland)
JOUR 2
(Déserts, Late Shift, Lost and Beautiful,
Maquinaria Panamerica, The Last Family)
JOUR 3
(Daguerrotype, Director's Cut, Sur les nouveaux alchimistes,
Happy Times Will Come, Life After Life, Pacifico)
JOUR 4
(A Quiet Passion, Apnée, Aquarius, Autre part,
Fallow, Sadako vs. Kayako, Sunrise, Werewolf)
JOUR 5
(A Lullaby to the Sorrowful Mystery, Bitter Money,
La Chasse au collet, Lampedusa, Sand Storm, We Make Couples)
ENTREVUE
Xavier Seron et Julie Naas (Je me tue à le dire)
JOUR 6
(A Decent Woman, Belgica, Lily Lane,
Mes nuits feront écho, Notes on Blindness, The Untamed)
JOUR 7
(Les arts de la parole, Dogs, L'effet aquatique,
I Had Nowhere to Go, The Ornithologist, Spark)
JOUR 8
(The End, Évolution, The Giant, Yamato (California), X Quinientos)
JOUR 9
(Maudite poutine, One Week and a Day, Prank,
La tortue rouge, Weirdos)
ENTREVUE
Felix Van Groeningen (Belgica)
JOUR 10 + PALMARÈS DE LA RÉDACTION
(Invisible, Mademoiselle, Stealing Alice,
Le vertige des autres, Yourself and Yours)
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