Né à Montréal, Sylvain L’Espérance a étudié les arts visuels et le cinéma. Depuis 30 ans, il parcourt un chemin qui l’a conduit du Québec jusqu’au Mali et en Grèce. La place qu’occupent dans notre monde l’étranger et les communautés marginalisées est au cœur des préoccupations de chacune de ses réalisations. Ouvriers, artisans, navigateurs, pêcheurs, bergers, chômeurs, sans-abri, migrants, ce sont les gens du peuple qui y parlent et s’y mettent en scène. Par le biais du théâtre de rue, du chant et de la poésie, tous révèlent une parole politique et libre habitée par une force brute et indomptable. Animés par le désir de décloisonner et d’élargir le champ de la pratique documentaire, les films de L’Espérance allient cinéma direct et recherche expérimentale dans une exploration poétique du réel.
Source : Les films du tricycle